L'Escale a chaviré de bonheur pour Bertignac - Logonna-Daoulas
lundi 29 juin 2009
Plébiscité par le public, Louis Bertignac n'a pas hésité à faire monter sur scène quelques jeunes filles qui ont eu l'honneur de chanter avec lui.
« Je rêvais d'un autre monde, où la terre serait ronde. » Samedi soir, les 3 500 spectateurs massés devant la scène du festival Escale à Logonna ont bel et bien passé une soirée dans un autre monde. Un monde de gros rock et de ritournelles ; un monde d'ovation et de passion. Bref, une soirée à Pors Beac'h un soir de festival.
Dès 17 h, les Brestois des P'tits yeux ont lancé la machine avec leurs airs plein d'entrain et leur joie de vivre. Les Mauvaises langues, pas si mauvaises que ça, ont enclenché la seconde vitesse à travers leurs textes acerbes. Il était temps de laisser la place au papy de la chanson française : Graeme Allwright.
Avec ces tubes incontournables l'auteur-compositeur a enthousiasmé ses fans de la première heure. Jolie bouteille, petit garçon, il faut que je m'en aille... Plus d'un jeune du public s'est surpris à fredonner les indémodables du dynamique artiste de 80 ans.
À ce moment, la nuit commençait à tomber sur la petite rade de Pors Beac'h, et il était l'heure pour Louis Bertignac de monter en scène. Avec sa grande carcasse déguingandée, l'ancien guitariste de Téléphone a su conquérir le public. « La dernière fois que j'ai eu un si bon public, c'était en Bretagne », a-t-il lancé. Il n'en fallait pas plus pour que le public ovationne l'artiste.
Un dernier rappel sur scène pour l'homme qui « rêvait d'un autre monde », et c'est le groupe Quidam qui montait sur l'estrade pour la difficile mission de tenir la comparaison. Un objectif atteint avec brio pour les énergiques Clermontois. À 2 h, c'était déjà la fin de la fête. Vivement l'année prochaine.
R. L. J.
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